L’été arrive à grands pas, ce n’est plus qu’une question de jours, de températures, et de patience. A vos maillots de bain, prêt.e.s, , partez ! Ah non, attendez ! Un dernier regard dans le miroir, et là, … C’est le drame !

Comment échapper à ce regard si dur que l’on pose sur soi-même et sur son corps ? Comment faire fi des diktats de la beauté et de la minceur ?

Plusieurs réponses sont possibles. Explorons ensemble l’une d’elles : le body positive ?

Le body positive, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un mouvement social né aux Etats-Unis en 1996, créé par Connie Sobczak et Elisabeth Scott pour faire contrepoids à l’apologie du corps parfait. Il prône l’acceptation de soi, l’estime de soi et de son corps. Dans ses fondements, il nous invite à aimer notre corps tel qu’il est et à considérer la beauté en fonction de la diversité des cultures. Son but est de nous aider à avoir une meilleure image de nous-mêmes et de nous permettre d’assumer nos rondeurs, nos petites et grandes imperfections. Très vite, de clic en clic, cette tendance se propage sur les réseaux sociaux à la conquête du monde et devient le mainstream. Les profils Facebook et Instagram comportent de plus en plus de photos de corps non retouchés avec des rondeurs, des poignées d’amour par-ci par -là, de la cellulite.

Une invitation à ne plus culpabiliser du corps que l’on a, une incitation à faire avec les moyens du bord, mais pas que … Il apparaît comme un mouvement libérateur de la femme et vient tordre le cou aux clichés de l’idéal féminin.

Les ambassadrices du body positive inondent de leurs théories les réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram. De nombreux comptes sont dédiés à ce mouvement, les marques les plus prestigieuses s’en sont d’ailleurs inspirées pour revoir les archétypes du féminin de leurs campagnes. Par exemple, Yasmine, alias Ely killeuse est l’une des figures emblématiques du mouvement. Elle a d’ailleurs publié le livre intitulé Body positive attitude aux éditions Marabout. Le mannequin Ashley Graham est un autre exemple de figures inspirantes du mouvement. Egérie de grandes marques, elle a créé sa propre collection de maillots de bain grande taille. D’autres personnalités comme Sophie Fontanel -journaliste et romancière- ne sont pas directement liées au Body positive mais leurs idées y font fortement écho et référence.
Du no make-up (ou comment être belle sans maquillage) à la sublimation de nos cheveux blancs, le point d’orgue semble bel et bien afficher une volonté de décomplexer et de déstigmatiser le corps des femmes. Sophie Fontanel nous propose d’expérimenter l’adage suivant : « Un seul modèle à suivre : soi-même ».

Le corps de la jeune maman ne semble pas échapper non plus à cette déferlante comme en témoigne les réactions sur la Toile. Rappelons, par exemple, la posture assumée de M. Markle d’assumer ses rondeurs post-accouchement publiquement ce qui avait suscité bon nombre de commentaires. De quoi se réjouir, me direz-vous, que les choses bougent. Certes ! Ce n’est tout de même pas une raison pour succomber au laisser-aller bien sûr ! Alors, body positive, refuge aux complexes ?

Il semble inutile de rappeler que nous ne recevons pas toutes.tous les mêmes cartes à la naissance. L’important c’est surtout de se sentir bien dans sa peau pour se sentir belle.beau. Dans la philosophie bouddhiste, notre corps physique est notre véhicule et il ne tient qu’à nous de veiller à le préserver tout au long de notre chemin de vie. Alors oubliez ces images parfaites et souvent retouchées des réseaux sociaux ! Pas besoin de faire du 36 et d’être musclé.e des pieds à la tête pour se mettre au yoga ou pratiquer tout autre activité sportive. Se respecter soi -même et respecter les autres, être bienveillant.e à l’égard de son corps et de celui de l’Autre quel que soit son IMC. Le corps que l’on a ne définit pas ce que nous sommes. Prenez soin de vous et restez positif.ive !

L’équipe Small Yoga Pilates

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